La notion de transmission d’une science, d’un art, d’un émoi est quintessentiel au métier de conservateur de musée d’art. C’est ce domaine qu’Hideo Matsushita, fondateur de la maison Audio Technica, a effleuré quelque temps avant de créer en 1962, l’entreprise conceptrice d’équipement audiophonique au rayonnement international que l’on connait aujourd’hui. Lors des écoutes publiques de disques vinyles qu’il orchestrait régulièrement dans le musée tokyoïte dans lequel il officiait, il fut ébranlé par l’émotion que ces mélodies transcendées par un matériel de haute qualité - mais peu accessible au commun des mortels - provoquait dans le public. Il se mit alors en tête de démocratiser l’écoute - vinyle - haute fidélité. C’est aujourd’hui la même marotte qui motive les créations abordables et hautement qualitatives de la maison nippone.Tout commence donc avec une cellule phono au début des années 60. Très vite, le catalogue d’Audio Technica s’élargit à la conception de platines vinyles exigeantes à budget raisonné. La technologie VM, typicité du fabricant nippon, assure à ses cellules une prédominance évidente sur le marché, terminant d’asseoir le leadership d’Audio Technica dans le domaine. Cette technologie brevetée « Dual-Magnet », mobilise deux aimants internes disposés en "V" de façon à s’approcher au plus près de la configuration du burin-graveur servant à la production des matrices vinyles. Cette technique garantit une séparation optimale des canaux droite et gauche, résultant en une restitution sublimée.
Le catalogue analogique de la marque épate quant à son exhaustivité : cellules MM et MC sont déclinables selon sa préférence, en matière évidemment, mais également concernant la forme du diamant, afin d’épouser au mieux le sillon du vinyle.
Au cours des années 70, Audio Technica s’essaie à la conception de microphones dédiés aux professionnels. Là encore, la maison excelle, et compte depuis à son actif de nombreuses participations à des événements d’une sacrée trempe tels que les JO de Sydney, de Salt Lake City ou encore d’Athènes, et peut se targuer d’une collaboration pérenne avec les incontournables Grammys. Depuis le milieu des années 2000, son catalogue s’est à nouveau étoffé avec le développement d’une vaste gamme de casques audio, aujourd’hui à la pointe des technologies Bluetooth grâce au Pure Digital Drive, qui, en se départissant du processus de conversion numérique/analogique, n’accorde aucune compromission à la reproduction sonore. Les membranes du casque sont donc stimulées par le signal digital spontané de la source numérique sans altérations par le prisme d’un DAC.
Une volonté de distiller avec équité les joies d’une reproduction sonore absolue qui a définitivement infusé l’histoire et le succès de la maison Audio Technica.
