L’historique JBL est parsemé d’images rock, fortes et indélébiles. La marque ayant, au fil des ans, mis à ses pieds deux trois personnes relativement influentes, telles que Leo Fender, les pontes de Capitol Records - label de petits groupes insignifiants de l’époque, comme les Beatles ou les Beach Boys - et les organisateurs de quelques manifestations pop vaguement populaires - du genre Woodstock, SuperBowl ou Grammies - affirmer que la maison JBL bénéficie d’une aura de respectabilité et de coolitude assez inébranlable ne serait pas faire preuve de subjectivité éhontée.
Un héritage exubérant, ponctué d’innovations, que la marque ne souhaitait pas exclusif aux professionnels. Les seventies ont ainsi vu arriver les premières enceintes domestiques JBL, condensées du savoir-faire et des technologies brevetées de la maison. La gamme Studio Monitor - vénérée par les passionnés – a été conçue dans un soucis évident d’émanciper les mythiques enceintes JBL - impliquées dans la conception de quelques uns des albums les plus marquants de l’histoire musicale - du petit monde opaque audio professionnel afin de les infuser dans les foyers.
Grande sœur - plus imposante - de la 4309, l’enceinte 4349 s’inscrit avec panache dans cette lignée de moniteurs à la croisée de deux mondes audiophiles, professionnel et intime. Cette enceinte de monitoring 2 voies hors normes – opulente certes, mais pensée pour la maison – avec ses lignes vintage, son minois bleu nuit et son placage en bois satiné noyer naturel ou noir traditionnels JBL, semble papillonner entre le passé sémillant de la maison et une ingénierie tout ce qu’il y a de plus actuelle. Elle est dotée d’un tweeter à compression breveté D2415K de 38 mm à guide d’ondes High-Definition Imaging, et d’un transducteur de médium grave à cône en pâte pure de papier de 30cm. Dynamisme et précision sonores, typicités JBL, sont évidemment au rendez-vous. Son coffre musclé affiche des panneaux de 25mm d’épaisseur : de quoi faire la peau aux résonances internes qui pourraient crisper les ouïes avisées. Ses deux évents bass-reflex sont installés sur la face avant, alors que deux molettes d’ajustement des hautes et très hautes fréquences sont elles aussi présentes en façade. Deux paires de borniers situées à l’arrière du châssis permettent un câblage - et une amplification - classique ou bipolaire.
Une enceinte qui en impose, traduction toujours plus professionnelle de la haute fidélité domestique, au cachet indéniable.