MoFiMiles Davis - A Tribute To Jack Johnson [SACD]

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a tribute to jack johnson

Quelle histoire que celle de Jack Johnson! Inconventionnelle, passionnante, révoltante évidemment. Celle d’un jeune homme noir au début du vingtième siècle, trompant sa condition injuste et précaire à grand renforts d’uppercuts cinglants, faisant ravaler sa morgue au racisme systémique du milieu pugiliste de l’époque. Un sport « noble » et donc peu enclin au métissage : une affaire de blancs en somme. Mais voilà, mieux vaut ne pas sous-estimer l’impulsion que l’humiliation constante donne à la rage de vaincre. Toute la suffisance raciste du monde n’y pourra rien, Johnson a une bonne leçon à donner, et bon sang qu’il va la dispenser avec panache. Premier champion du monde noir des poids lourds en 1908, Jack Johnson se heurte à l’amertume de ceux qui ressentent sa victoire comme une abolition dangereuse de leurs privilèges, et ce titre, on va lui faire payer… Cette brute, cet imposteur – son intronisation est forcément illégitime, il ne peut pas en être autrement – ce criminel – le fou a épousé une blanche, hérésie – doit être mis hors d’état de nuire, et toute la communauté afro américaine dans le même temps, il ne faudrait pas qu’elle se sente soudainement pousser des ailes par sa faute, voyez vous… Héros flamboyant pour les uns, aberration nuisible pour les autres, l’existence de Jack Johnson fut cinématographique à souhait, intense et parsemée d’injustices. Une histoire importante, révélatrice – toujours tragiquement pertinente au début des seventies – qui se devait d’être contée en images pour la postérité. Un docu fiction entre en production en 1970, et lorsqu’il sera question de le mettre en musique, un patronyme sonnera comme une évidence pour son réalisateur Bill Clayton : celui d’un certain Miles Davis. 

Qui de mieux que Davis, superstar ambivalente du jazz, honni autant qu’adulé, homme – noir – à femmes de toutes nuances, catalyseur idéal du ressentiment d’une certaine frange de la société américaine envers une autre, pour comprendre l’essence d’un Johnson? L’identification ici est manifeste. Honoré, Davis va prodiguer une identité mélodique taillée sur mesure à son idole. Féru de boxe, et pratiquant lui même, le trompettiste n’est évidemment pas étranger à la légende du Monsieur, et pour lui offrir une partition digne de son admiration, il se met en tête de matérialiser rien de moins que le « meilleur groupe de rock du monde ». Car si A Tribute To Jack Johnson succède au fameux Bitches Brew et son grand virage électrique, l’album s’enfonce encore plus loin dans un jazz vicié de blues rock. Davis s’entoure donc d’une belle équipe d’instrumentistes poids lourds chacun dans leur catégorie, pour délivrer deux titres polymorphes et distendus – 26 et 25 minutes – aux références rock’n’roll assumées : Right Off assimile un riff de Sly & The Family Stone – Sing A Simple Song – et le plus complexe Yesternow joue les hybrides psychédéliques du fort bien choisi I’m Black And Proud de James Brown. Deux rounds éclectiques et électriques donc, durant lesquels il nous semble entendre l’écho du rock fiévreux d’un Hendrix, et des sautes d’humeur chaloupées à la Led Zeppelin ou Deep Purple – Right Off. Yesternow, lui,  lorgne presque du coté du krautrock. Tous deux empruntent des interludes lénifiants aux sessions de In A Silent Way. Tout cela est brillamment agencé par l’immanquable Teo Macero, qui ponctue le dernier titre de l’album par une réplique déclamée par Broke Peters, simili Johnson du documentaire : « I’m black. They never let me forget it. I’m black all right. I’ll never let them forget it. » « Je suis noir ! Ils ne me laissent jamais l’oublier. Je suis noir, pour sûr ; je ne les laisserai jamais l’oublier. »

Masterisée à partir des bandes originales – du master analogique 1/4″ / 15 IPS vers DSD 64 – cette édition SACD de collection de A Tribute To Jack Johnson rejoint les onze autres créations essentielles de Davis ayant bénéficié d’un traitement sonore suprême chez Mobile Fidelity. Un travail dévot, qui rend justice à un album jouissif, passé injustement sous silence à l’époque.

TRACKLIST

1. Right Off
2. Yesternow

Caractéristiques

Support

SACD

Mastering

Depuis les bandes originales

Par Mobile Fidelity Sound Lab

Made by Mobile fidelify

Mobile Fidelity Sound Lab, plus connu sous l'accronyme MFSL ou encore MoFi, est une entreprise américaine spécialiste de l'enregistrement haute fidélité. Bien que la société s'est développée à partir de 1977 et l'arrivée de ses vinyles « Original Master Recordings », elle comptait déjà près de 20 ans d'expérience.

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